Vise tjrs la lune...

Petit jardin secret...Qui peut se vanter de se connaitre réellement ? C'est pour cela que je vous dis simplement bonne lecture... Ptite-étoile

6.05.2006

ue nouvelle que j'avais écrite...

Je ne comprends pas pourquoi je dois choisir.
Enfin, si, c’est vrai, c’est parce que je grandis qu’on me sort de mon monde pour me jeter dans un autre que je ne connais pas. Mais j’avais rien demandé…
Ce nouveau monde est attirant, par la liberté qui y règne et par les possibilités qu’il offre. Un métier, un avenir…Mais ça reste flou. Pour l’instant tout ce que je vois, ce sont des métiers, des avenirs possibles, des moi que je pourrais devenir. Mais comment savoir ? Qui me garantit que telles études ou tel job me conviendront ? Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas un cursus spécial indécis qui nous permettrait de connaître mieux ce nouvel environnement d’adulte, au lieu de nous y balancer directement au risque qu’on se fasse bouffer…
Je sais que j’ai envie de devenir adulte, autonome, et tout le tralala, mais je ne suis pas sûre que je peux y arriver. Et si je me trompais ? Si à 40 ans je me rendais compte que ma vie n’est rien, juste un brouillard léger qui s’efface dans un souffle. Que j’aurais pu devenir quelqu’un d’autre, si à 17 ans j’avais un autre choix, le bon choix. Celui que je suis censée faire aujourd’hui. Je manque tellement de repères, il y a tellement peu de gens pour m’aider. J’envie les autres, ceux qui savent, avec leurs avenirs déjà décidés, tout tracés. Ils ont l’air ravis d’ouvrir leurs ailes et de pouvoir enfin affronter ces écoles qui me font tellement peur. Les profs sont tellement nuls avec nous. Pas un qui reconnaîtrais que sa matière n’est qu’une étape, un outil, et encore, plutôt un prétexte pour nous enfermer tant qu’on est jeunes. S’ils descendaient de leur piédestal pour nous voir comme des gens, comme des enfants, presque adultes, semés de doutes et de contradictions.
Mais ils ne voient rien, aucune détresse, aucune larme, aucune cerne de fatigue
parce qu’on a passé 5h la veille à réviser. Une masse, un troupeau, un tas, c’est tout ce qu’ils perçoivent. Quand on voit des vocations aussi manquées, je me dis que j’ai
raison de penser qu’on peut se tromper de voie, ils en sont la preuve même. Tout se bouscule et se mélange. La haine du lieu où je suis, mon cher lycée, avec ses règles, ses contraintes,
ses heures d’ennui, son manque d’oxygène et de vie.
La peur de ce que je ferais demain, quand cette période de ma vie sera finie.
Les questions sur la personne que je serais un jour. Quelles priorités choisir ? La vie et mes passions, le lycée et ses cours ?
Parfois j’ai l’impression que je suis en train de mourir doucement, sans que personne ne s’aperçoive de rien. Je m’éteins peu à peu, je perds mes rêves, mes sourires, ma pêche, mes chansons, ma passion, mon émerveillement de la vie que je trouvais si jolie. Au lycée,
je gagne de la fatigue, des chagrins, des peurs, des mesquineries, des soucis pour des choses qui n’en valent pas la peine, des cernes, de l’ennui. Et si c’était ça, grandir ?
Peut-être que tout est déjà fini, que ce sont les derniers soubresauts de révolte qui me font rester encore debout, mais que, demain peut-être, je vais m’effondrer définitivement. Un petit tas de vêtements froissés, aux pieds de ceux qui m’ont empêchée de vivre en étouffant mes rêves.
Mais peut-être aussi que je réagirais, que je ne me contenterais pas de ces petits soubresauts. Je prendrais mon courage à deux mains et je claquerais la porte au nez de ceux qui m’emprisonnent. J’irais voir ailleurs si l’air n’est pas plus léger et si on laisse
les gens rester des enfants, si on croit en ses rêves au lieu de les assassiner. Ou peut-être, tout simplement, que je rentrerais dans le rang de ceux qui grandissent, que j’aurais un bon métier et une gentille petite vie, sans aucun rêve et sans besoin d’aucun espoir.
En fait, je serais morte, et bien plus que si je m’effondrais demain, parce que j’aurais renoncé à mes espérances.
Et vous me demandez de choisir…
C’est comme si le soleil s’était couché sur la fin de mon enfance, et que je devais me frayer un chemin dans la nuit pour le reste de ma vie.


Ptite-étoile

6.04.2006

...

Fallait qu'ça tombe sur moi
Fallait qu'ça tombe, il s'trouve que j'étais là
Toute seule, toute femme
Toute moi, rien que moi
Fallait qu'ça blesse mon corps
Fallait qu'ça laisse des cicatrices au bord
Du coeur, de l'âme
Et toi, et toi
Tu viens me dire que tu m'aime
Tu dis que tu m'aime quand même
Que t'as envie d'me caresser
Que je suis belle à regarder... mais
Penses-tu qu'il m'a trouvée belle
Le gars qui m'a traînée dans la ruelle
Qui m'a salie, punie
Dis-moi
Quand t'as appris à bander
Est-ce qu'on t'a dit que ça pouvait marcher
Tout seule, comme ça,
Pour rien... pour moi!
Et tu viens me dire que tu m'aimes
Mais est-ce que tu m'aimerais quand même
Si je t'ouvrais jamais ma chambre, hein?
Si je t'ouvrais jamais mes jambes...?
On m'a fait la haine; j'peux plus faire l'amour
On m'a fait la heine; pardon, mon amour
On m'a fait d'la peine...
On m'a fait la haine; j'peux plus faire l'amour
On m'a fait la haine; pardon, mon amour...
C'est un coup dur à prendre
Mais c'est dur à comprenre
J'ai comme le corps en cendres, j'ai comme
Envie d'me pendre, et toi... et toi
Tu viens me dire que tu m'aimes
Tu viens me dire que tu m'aimes quand même
Et je t'écoute me répéter que tu m'aimes
Et me redire que tu m'aimes quand même
Est-ce que je pue la haine? ... mais tu m'aimes...
Pardon mon amour... mais tu m'aimes,
mais tu m'aimes quand même

Lyna Lemay, On m'a fait la haine

Je vais arreter là ce soir...Cette chanson me touche de près, jsuis en larme devant l'écran..Je reviendrais...

Ptite-étoile

Reflet de pensées

D'abord vos corps qui se séparent
T'es seule dans la lumière des phares
T'entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...

L'instant d'après le vent se déchaîne
Les heures s'allongent comme des semaines
Tu te retrouves seule assise par terre
À bondir à chaque bruit de portière
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...

La même nuit que la nuit d'avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T'avances comme dans des couloirs
Tu t'arranges pour éviter les miroirs
Mais ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne...

Faudrait que t'arrives à en parler au passé
Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée
Dis-toi qu'il est de l'autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas
Et ça te fait marrer les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent

Tu comptes les chances qu'il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D'une étoile et d'un réverbère
Mais ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...

Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne...
Y a des couples qui se défont
C'est toujours le même film qui passe
Le même film qui passe

Encore et encore, Francis Cabrel

Chanson qui reflète mon état actuel...

Message caché ;-)

Aujourd'hui c'est plutôt la mélancolie qui me guette...
Je repense à ces moments passés avec toi, avec vous...Maintenant chacun est chez soi, à des centaines de km de distance...Une dans le Sud, une en Normandie, et d'autres dans d'autre pays...Que c'est dur de pas vous voir, que c'est dur de pas sentir votre présence, vous me manquez tant, vous ne pouvez imaginer à quel point vous me manquez...Bientôt on va se voir, on s'est promis de se voir en juillet, tiendrais-je ? Malgrès la joie de vous voir, j'ai de l'appréhension..Pourquoi ? Je ne sais pas...Je me bats, si vous saviez à quel point je me bats...Parfois je n'en peux plus, je voudrais baisser les bras, mais je me dis que non, que je n'ai pas le droit, que vous m'aimez ( enfin ça je me persuade que oui ^^ ) que la Vie est malgrès tout belle...
Le bac s'approche de plus en plus, eh oui je suis en Terminale, que c'est dur...La peur de l'echec...M'enfin on verra bien en temps voulu...Je commence la semaine prochaine, croisons les doigts ;-) D'ailleur, serait ptêtre temps de réviser.. :-) allez zou je reviendrais plus tard.. ;-)

Bienvenue...

Tout d'abord, bonjour à tous...

Je fais mes premiers pas avec blogger.com après avoir lachement abandonné skyblog qui commençait à m'échauffer les oreilles ;-)
Une présentation serait de mise, il est vrai, mais je ne peux en faire une étant donné que moi-même je ne me connais pas...Qui suis je réellement ? Question que je me pose sans cesse...

Ici je pourrais écrire mes textes, mes sentiments, ce qui me passe par la tête, sans peur d'être jugée...
Certains me connaissent peut être, ils me croisent peut être tous les jours, d'où mon anonymat...
En effet, la Toile nous permet ainsi de nous dévoiler à de purs inconnus qui finalement n'en sont peut être pas.. ;-)

Mes textes dépendront de mon humeur, par moment ils seront tristes, mais je vous en prie si vous en lisez un triste, pensez à revenir quelques jours plus tard...Je suis sûre qu'il y aura de la joie dans le suivant, les instants de bonheurs sont malgrès tout présents ;-)..

Trève de bavardages, et je vous souhaite bonne lecture.. :-)


Ptite-étoile.